Oct 31, 2008

Lamado a la acción

LLAMADO A LA ACCIÓN

Cambiar la vida de las mujeres para cambiar el mundo.
Cambiar el mundo para cambiar la vida de las mujeres.

Nosotras, la Marcha Mundial de las Mujeres, luchamos juntas en contra de las causas de la pobreza y de la violencia sexista. Diez años después de nuestro primer Encuentro Internacional, nos reunimos en Panxón, Galicia, entre los días 14 y 21 de octubre de 2008. Aquí estuvimos 136 mujeres de 48 países de todos los continentes, para construir propuestas en torno a nuestros campos de acción: Paz y desmilitarización; Bien común; Violencia hacia las mujeres; Trabajo de las mujeres.

Durante estos siete días también nos juntamos a muchas hermanas gallegas y hombres que nos apoyan en un foro público de debates y una feria para defender la Soberanía Alimentaria y la auto-determinación de las mujeres. Además, más de 5.000 personas se manifestaran alegremente en las calles de Vigo domingo, 19, por la mañana. Al sonido de las batucadas, en todos los idiomas creamos ritmos por los derechos de las mujeres, contra el machismo y por la paz.

Nuestras luchas se dan en un contexto de ofensiva de los sectores conservadores, de integrismos religiosos de todos los tipos, incluso el comunalismo, de criminalización de la protesta, negación del derecho de los pueblos sobre sus territorios, creciente militarización y violencia, implementado por los gobiernos que utilizan como excusa “la guerra contra el terror”.

El patriarcado, el capitalismo, el racismo son tres sistemas que se articulan para controlar nuestros cuerpos y nuestras vidas. Tanto en el sur como en el norte sus instituciones – gobiernos, grandes empresas, religiones – quieren impedir que alcancemos nuestros derechos e intentan quitarnos los derechos conquistados.

Después de la crisis alimentaria, energética, medioambiental y ética, la crisis financiera evidencia el carácter especulador, expoliador y neocolonialista de estos sistemas. Una vez más el Estado es llamado a subordinarse a los intereses del capital financiero y de las multinacionales, abandonando los pueblos y socorriendo el mercado.

Juntas actuamos de forma permanente en la resistencia y en la construcción de alternativas basadas en la paz, justicia, igualdad, libertad y solidaridad. En 2010 haremos escuchar aun más fuerte nuestras voces entre el 8 de marzo y el 17 de octubre:

*Marchas de muchas formas, colores y ritmos abren nuestro calendario de movilización y celebran los 100 años de la declaración del Día Internacional de las Mujeres
*Marchas y otras acciones simultáneas al rededor del mundo en torno al 17 de octubre se sumarán a nuestra presencia en Sud Kivu, República Democrática del Congo

Entre el 8 de marzo y el 17 de octubre realizaremos muchas acciones como por ejemplo, afirmando los derechos de las trabajadoras domesticas, de las campesinas o rechazando la promoción de la industria de la prostitución en la Copa Mundial de Fútbol en Sudáfrica.

Nuestra actuación sobre varios temas es nuestra referencia para evidenciar las causas y los intereses que impulsan la militarización. Nosotras denunciamos la explotación de nuestras riquezas por las multinacionales que empobrecen a las poblaciones más vulnerables. Interpelamos la responsabilidad de los Estados en el desarrollo de la industria armamentista, que conduce a la violencia hacia las mujeres.

No aceptamos que las riquezas naturales de un pueblo sean motivaciones para los conflictos bélicos. No aceptamos ni intervenciones ni amenazas de las potencias imperialistas en la soberanía de otros pueblos. ¡No aceptamos que el cuerpo de las mujeres sea un botín de guerra!

¡Nosotras estaremos en marcha hasta que todas seamos libres!
Fotos por Joane McDermott
Panxón, Galicia, 20 de octubre de 2008

Appel à l'action

APPEL À L’ACTION

Changer la vie des femmes pour changer le monde.
Changer le monde pour changer la vie des femmes.

Nous, de la Marche mondiale des femmes, luttons ensemble contre les causes de la pauvreté et de la violence sexiste. Dix ans après notre première Rencontre internationale, nous étions réunies à Panxón, en Galice, du 14 au 21 octobre 2008. Cent trente-six femmes de 48 pays, de tous les continents, réunies pour élaborer des propositions dans nos différents champs d’action: paix et démilitarisation, bien commun, violence envers les femmes et travail des femmes.

Au cours de ces sept jours, nous nous sommes jointes à nos soeurs galiciennes et aux hommes solidaires de notre lutte lors d’un forum public et d'une foire pour promouvoir la souveraineté alimentaire et l’auto-détermination des femmes. D’ailleurs, plus de 5 000 personnes ont manifesté joyeusement dans les rues de Vigo le matin du dimanche 19 octobre. Au son des «batucadas», dans toutes les langues, nous avons créé des rythmes pour les droits des femmes, contre le machisme et pour la paix.

Nous menons nos luttes dans un contexte d’offensive des milieux conservateurs et des intégrismes religieux de tous types, y compris le communalisme, la criminalisation des mouvements sociaux, la négation des droits des peuples sur leurs propres territoires et la militarisation et les violences croissantes, menées par des gouvernements qui utilisent comme excuse la «guerre à la terreur».

Le patriarcat, le capitalisme et le racisme sont trois systèmes qui s’articulent pour contrôler nos corps et nos vies. Au sud comme au nord, leurs institutions – gouvernements, grandes entreprises, religions – veulent nous empêcher de conquérir nos droits ou essayent de nous enlever ceux que nous avons déjà acquis.

Après les crises alimentaire, énergétique, environnementale et éthique, la crise financière révèle le caractère hautement spéculatif, destructeur et néocolonialiste de ces systèmes. Une fois de plus, l’État est appelé à se subordonner aux intérêts du capital financier et des multinationales, abandonnant le peuple pour se porter au secours des marchés.

Nous agissons ensemble et sans relâche pour résister et construire des alternatives fondées sur la paix, la justice, l’égalité, la liberté et la solidarité. En 2010, nous ferons entendre notre voix de manière encore plus forte, entre le 8 mars et le 17 octobre:

- des marches de toutes formes, couleurs et rythmes lanceront notre programme de mobilisation et célèbreront les 100 ans de la déclaration de la Journée internationale des femmes ;
- des marches et diverses actions simultanées auront lieu dans le monde entier autour du 17 octobre et s'ajouteront à notre présence dans le Sud Kivu en République Démocratique du Congo.

Beaucoup d'actions auront lieu entre le 8 mars et le 17 octobre 2010. Par exemple, affirmer les droits des travailleuses domestiques et des paysannes, et refuser la promotion de l´industrie de la prostitution à la Coupe Mondiale de Football en Afrique du Sud.

Notre action s'articule autour de plusieurs thématiques afin de mettre en évidence les diverses causes et intérêts qui sont à l'origine de la militarisation. Nous dénonçons l´exploitation de nos richesses par les multinationales qui appauvrissent les populations les plus vulnérables. Nous dénonçons également la responsabilité des États dans le développement de l’industrie de l’armement qui mène à la violence envers les femmes.

Nous refusons que les ressources naturelles d’un peuple servent de motifs pour des conflits armés. Nous n´acceptons aucune intervention ni menace des puissances impérialistes sur la souveraineté d´autres peuples. Nous refusons que le corps des femmes soit un butin de guerre !

Nous serons en marche jusqu’à ce que toutes soient libres!
Photo: Joane McDermott
Panxón, Galicia, le 20 octobre 2008

Call to Action



CALL TO ACTION

Change the lives of women to change the world.
Change the world to change the lives of women.

We, activists of the World March of Women, struggle together against the root causes of poverty and sexist violence. Ten years after our first International Meeting, we gathered together in Panxón, Galicia, from 14th – 21st October 2008. We were 136 women from 48 countries from all five continents, joined together to construct proposals around our Action Areas: Peace and demilitarisation; Common good; Violence against women; Women’s work.

During these seven days, we also joined many Galician sisters and male supporters in a public forum for debates and a fair to defend Food Sovereignty and women's self-determination. We also took part in an amazingly joyful, positive demonstration – along with more than 5,000 people – in the streets of Vigo on Sunday morning, 19th October. Accompanied by the sound of "batucada" drums, we created rhythms for women's rights, against machismo and for peace.

Our struggles continue in the global context of an increasing offensive of the conservative sectors of society, religious fundamentalism of every kind, including communalism, the criminalisation of protest, the disrespect of people’s rights over their territories, rising militarization, and violence perpetrated by governments in the name of an alleged "war against terror".

Patriarchy, capitalism and racism are three systems interlinked to control our bodies and our lives. The institutions of countries from the South and North - governments, large companies, and religions - want to prevent us from achieving our rights and take away rights we have gained. Following in the wake of the food, energy, environmental, and ethical crises, the financial crisis reveals once more. Yet again, the State is called on to bow to the interests of the financial system and transnational companies, abandoning the people and saving the market.

We struggle together permanently to resist the system imposed on us and to construct alternatives based on the values of peace, justice, equality, freedom and solidarity. In 2010, our collective voice will be even stronger from 8th March to 17th October:

- Marches of many kinds, colours and rhythms will open our mobilisation calendar and celebrate the 100-year anniversary of the declaration of International Women’s Day.
- Marches and other simultaneous actions around the world on 17th October will strengthen our presence in Sud Kivu in the Democratic Republic of Congo.

Between 8th March and 17th October, we will carry out many actions, including defending the rights of domestic and rural workers, and rejecting the promotion of the prostitution industry during the World Football Cup in South Africa.

With the aim of making explicit the diverse causes and interests at the heart of increasing militarization, we focus our actions on various issues. We condemn the exploitation of our resources by multinationals, which impoverish the most vulnerable peoples. We denounce the State's responsibility in the development of the arms industry that leads to extreme violence against women.
We refuse to accept that armed conflicts are waged for the control of the natural riches of a people. We refuse intervention or threats to people's sovereignty by imperialist powers. We refuse to accept that women’s bodies be used as spoils of war!

Women on the March until we are all free!

Pictures by Joane McDermott
Panxon, Galicia, 20 October 2008

Crise Financière

Marche Mondiale des femmes
UN AUTRE MONDE EST NECESSAIRE ET POSSIBLE

Déclaration sur la crise financière, approuvé le 20 octobre 2008, lors de la
7e Rencontre Internationale de la MMF, qui a eu lieu à Panxón, Vigo, Galice.


Dans un contexte patriarcal et d’économie neo-liberale, le système bancaire et financier s’écroule. Les tentatives de redressement pour améliorer son fonctionnement ne font que détériorer encore plus la situation. Les bourses du monde sont en chute libre, la crise mondiale s’étend et ne peut plus être masquée. Les conséquences de la non redistribution des richesses, c’est la paupérisation massive des populations et particulièrement des femmes. Ce système favorise le développement des guerres comme outil pour s’accaparer les ressources des pays du Sud et développer l’industrie des armements. Les femmes, dans les conflits belliqueux, subissent des violences inadmissibles et inhumaines.

Les gains colossaux des spéculateurs et des actionnaires ont été privatises alors que les pertes énormes du système sont aujourd’hui nationalisées, c’est a dire, payées par tous et toutes a travers nos États.

Nous, femmes du monde, sommes les premières touchées par le chômage galopant, par la perte de l’autonomie alimentaire, par la marchandisation des biens communs. Cette crise financière est étroitement liée a toutes les autres : celle des changements climatiques, de la crise alimentaire, celle de l’énergie, celle du travail.

Les pays du Sud sont spolies de leurs ressources ; les habitudes alimentaires modifiées au bénéfice des multinationales de l’agro-alimentaire. Ces derniers sont étouffes par le poids de la dette, par l’opacité de l’utilisation des fonds prêtes par les organisations internationales.

Face a l’échec du modèle unique de l’organisation économique globalisée, nous, femmes de la Marche Mondiale, réunies a Vigo, en Galice, du 14 au 21 octobre 2008, réaffirmons notre position anti-libérale, exigeons la transformation du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale, de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Organisation mondiale du commerce (OMC), ainsi que les Banques de développement. Nous dénonçons avec vigueur tous les accords de libre commerce, notamment les accords de partenariat économique (APE) – par example l’Accord de partenariat économique Japon-Philippines (JPEPA) – et l’accord général sur le commerce et les services (AGCS). Nous exigeons la suppression des paradis fiscaux qui permettent de masquer l’argent de la drogue et de la corruption ; nous demandons le contrôle de tous les mouvements de capitaux.

Il est clair que c’est d’un autre système économique dont nous avons besoin, de développer la création de structures d’économie solidaire, de coopératives de production autonomes, d’une Banque du Sud au service d’un développement écologique, égalitaire et durable.

Nous voulons la transparence de l’utilisation des fonds publics et de leur gestion. Nous voulons que les ressources des peuples soient d’abord destinées à satisfaire leurs besoins vitaux.

Nos États sont responsables, ils nous doivent des comptes, c’est leur devoir et obligation de réguler le système économique pour protéger les citoyens et les citoyennes des requins de la finance. Les coûts de la crise doivent être assumes par les actionnaires et par ceux qui ont amasse des fortunes en spéculant.

D’autres règles de distribution et d’utilisation de l’argent doivent être définies, de manière démocratique et participative avec les populations, les mouvements sociaux et les associations féministes. La définition des budgets doit tenir compte de la sauvegarde des biens communs et du développement de services publics. Tous, hommes et femmes du monde, nous avons droit à une alimentation saine, à un logement décent, à la santé, à l’éducation, a un travail digne, aux transports et à la culture.

Construisons ensemble un monde ou nos valeurs de justice, de paix, d’égalité, de solidarité et de liberté soient prioritaires.

Financial Crisis Declaration

World March of Women
ANOTHER WORLD IS NECESSARY AND POSSIBLE

Financial Crisis Declaration, approved on the 20th October 2008, during the
VII World March of Women International Meeting at Panxon, Vigo, Galicia


In a context of patriarchy and neoliberal economics, the banking and finance system is in collapse. Attempts at recovery to improve its functioning only worsen the situation. The stock markets of the world are in free-fall; the crisis is growing and cannot be hidden. The consequence of the non-redistribution of wealth is massive impoverishment of populations, and of women in particular. This system favours the development of war as a tool to acquire the resources of the South and to develop the arms industry. In the midst of these military conflicts, women suffer unacceptable and inhuman violence.

The colossal gains of the speculators and stockholders have been privatised while the enormous losses of the system have been nationalised, i.e. paid for by all us, men and women, through our States.

We, women of the world, are the first to be affected by run-away unemployment, by the loss of food autonomy, by the commercialisation of common goods. This financial crisis is closely linked to all the other crises: climate change, and the food, energy, and work crises.

The countries of the South are pillaged for their riches; their food habits modified to benefit the agro-food transnational corporations. They have been suffocated by the weight of debt and by the lack of transparency in the use of loans from international organisations.

In the face of the bankruptcy of the only model of globalised economic organisation, we activists of the World March of Women, gathered in Vigo, Galícia, from 14th – 21st October 2008, re-affirm our anti-liberal position and demand the transformation of the International Monetary Fund, the World Bank, the European Central Bank and the World Trade Organisation, as well as the Development Banks. We vigorously denounce all free trade agreements, especially the Economic Partnership Agreements (EPA) – such as the Japan-Philippines Economic Partnership Agreement (JPEPA) – and the General Agreement of Trade in Services (GATS). We demand the end to fiscal paradises that hide drug money and corruption; we demand control of all movement of capital.

It is clear that we need another economic system; we need to develop the creation of economic solidarity structures, autonomous production cooperatives, as well as a Bank of the South to support development that is ecological, egalitarian, and sustainable.
We want transparency regarding the use and administration of public funds. We want the resources of the people to be allocated to meet their essential needs first and foremost.

Our States are responsible; they owe us accounts. It is their duty and obligation to regulate the economic system and protect citizens from financial sharks. The costs of the crisis should be assumed by the stockholders and by those who have grown rich from the speculation.

Other rules for the distribution and use of money should be defined in a democratic and participatory manner, together with the populations, social movements, and feminist organisations. The definition of budgets should take into account the preservation of common goods and the development of public services. All of us, all men and women of the world, have the right to a healthy diet, decent housing, health care, education, a decent job, transportation, and culture.


Together we can build a world where our values of justice, peace, equality, solidarity, and freedom are given priority.

Crisis Financiera

Marcha Mundial de las Mujeres
OTRO MUNDO ES NECESARIO Y POSIBLE

Declaración sobre la crisis financiera, aprobada en 20 de octubre de 2008, durante el
VII Encuentro Internacional de la MMM, realizado en Panxón, Vigo, Galicia.

En un contexto patriarcal y de economía neoliberal, el sistema bancario y financiero colapsa. Los intentos de recuperación para mejorar su funcionamiento sólo empeoran aún más la situación. Las bolsas del mundo están en caída libre, la crisis se expande y ya no puede ser más disfrazada. Las consecuencias de la no redistribución de las riquezas es el empobrecimiento masivo de pueblos y particularmente de las mujeres. Ese sistema favorece el desarrollo de guerras como herramienta para adquirir los recursos de los países del Sur y para desarrollar la industria de las armas. En los conflictos bélicos las mujeres sufren violencias inaceptables e inhumanas.

Las ganancias colosales de especuladores y accionistas fueron privatizadas, mientras que hoy las enormes pérdidas del sistema son nacionalizadas, o sea, pagadas por todos y todas a través de nuestros Estados.

Nosotras, mujeres del mundo, somos las primeras afectadas por el desempleo galopante, por la pérdida de la autonomía alimentaria, por la mercantilización de los bienes comunes. Esa crisis financiera está estrechamente vinculada a todas las otras: la de los cambios climáticos, la crisis alimentaria, la de energía y de trabajo.

Los países del Sur son expoliados de sus riquezas; los hábitos alimenticios son modificados en beneficio de las multinacionales agroalimentarias. Estas últimas han sido sofocadas por el peso de la deuda, por la opacidad de utilización de los fondos prestados por las organizaciones internacionales.

Frente al fracaso del modelo único de organización económica globalizada, nosotras, de la Marcha Mundial de las Mujeres, reunidas en Vigo, Galicia, del 14 al 21 de octubre 2008, reafirmamos nuestra posición antiliberal, exigimos la transformación del Fondo Monetario Internacional (FMI), del Banco Mundial, del Banco Central Europeo (BCE) y de la Organización Mundial del Comercio (OMC), así como de los Bancos de Desarrollo. Denunciamos con fuerza todos los acuerdos de libre comercio, especialmente los acuerdos de asociación económica (ADA) – como el Acuerdo de Asociación Económica Japón-Filipinas (JPEPA) – y el Acuerdo General sobre el Comercio de Servicios (AGCS). Nosotras exigimos la supresión de los paraísos fiscales que permiten enmascarar el dinero de la droga y de la corrupción; nosotras demandamos el control de todos los movimientos de capitales.

Esta claro que lo que necesitamos es otro sistema económico, es desarrollar la creación de estructuras de economía solidaria, de cooperativas de producción autónomas, de un Banco del Sur al servicio de un desarrollo ecológico, igualitario y sostenible.

Queremos transparencia en la utilización de los fondos públicos y de su gestión. Queremos que los recursos de los pueblos se destinen prioritariamente a la satisfacción de sus necesidades vitales.

Nuestros Estados son responsables, deben rendirnos cuentas, es su deber y obligación regular el sistema económico para proteger a los ciudadanos y ciudadanas de los tiburones de las finanzas. Los costos de la crisis deben ser asumidos por los accionistas y por aquellos que se enriquecen con la especulación.

Deben ser definidas otras reglas de distribución y de utilización del dinero, de manera democrática y participativa, con los pueblos, los movimientos sociales y las asociaciones feministas. La definición de los presupuestos debe tener en cuenta la preservación de los bienes comunes y el desarrollo de los servicios públicos. Todos, hombres y mujeres del mundo, tenemos derecho a una alimentación sana, a una vivienda decente, a la salud, a la educación, a un trabajo digno, a los transportes y a la cultura.

Construyamos juntas un mundo donde nuestros valores de justicia, paz, igualdad, solidaridad y libertad sean prioritarios.

Oct 16, 2008

Profundizando el debate de los campos de Acción


En el segundo día, por la tarde, las delegadas de distintos países se han reunido en grupos de trabajo para debatir simultáneamente los cuatro campos de acción de la Marcha:
- Paz y desmilitarización;
- Bien común, soberanía alimentaria y el acceso a los recursos y a la biodiversidad;
- Violencia hacia las mujeres como un arma de control de los cuerpos, la vida y la sexualidad de las mujeres;
- El trabajo de las mujeres.
Los grupos han discutido las propuestas de demandas y de acciones para el 2010 en el interior de cada tema, a partir de la situación de cada país o región, y en el final de la tarde, las conclusiones han sido traídas al pleno, para el debate general.
En los debates, si han subrayado los aportes del feminismo para la discusión de todos eses temas. El reto de este encuentro, más allá de denunciar como los cambios económicos, sociales, políticos, están afectando a las mujeres, y, en particular, a las mujeres más pobres y vulnerables, es sobretodo entender, desde un punto de vista del feminismo, cuales son los puntos comunes que nos pueden ayudar a construir una alternativa que favorezca la autonomía de las mujeres. La solidariedad entre las mujeres es necesaria para entender que los problemas tienen un origen común, que es la lógica patriarcal, que se manifiesta de distintas formas en los distintos países; pero para construir una alternativa, es necesario desmontar eses mecanismos de dominación, desde un punto de vista feminista.
La discusión en grupos tendrá continuidad en el día 16 (jueves), ahora por regiones (Asia y Oceanía, África, Américas, Europa y Medio Oriente).

Oct 15, 2008

Plenária de Abertura


Empezó hoy por la mañana el VII Encuentro Internacional de la Marcha Mundial de las Mujeres, en Paxón (Vigo), Galicia, con la presentación de las 82 delegadas, de 42 países; además de la presencia de 25 invitadas, de movimientos sociales internacionales y de instituciones de apoyo.

Luego de las bienvenidas por parte de la Coordinadora Nacional de la Marcha de las Mujeres de Galicia, se ha dado un informe sobre las varias compañeras que no han podido venir por problemas de visado (Perú, Camerún, Nigeria, Guinea Conakry). Si ha hecho también un homenaje a una compañera de la Organización de la las Mujeres Palestinas, Maha Nassar, fallecida en el último viernes.


La coordinadora del Secretariado Internacional de la Marcha, Miriam Nobre, ha recordado que la Marcha se organiza como un movimiento social desde el 1998, subrayando que el avanzo del neoliberalismo ha tenido un impacto muy fuerte sobre la vida de las mujeres en todo el mundo, por su carácter patriarcal. El mercado, además de ser una forma de organización económica, intenta abarcar todas las formas de organización social y de la vida, transformando todo en mercancías que se pueden comprar y vender, como el cuerpo de las mujeres, el ambiente, el agua, el suelo, las semillas. Las resistencias a ese modelo son duramente amenazadas y por eso crece asustadoramente la “criminalización” de los movimientos sociales y la militarización de la vida cotidiana, para allá de las grandes guerras.


El neoliberalismo no ha empezado la explotación de las mujeres; pero la ha empeorado, porque al profundizar la división sexual del trabajo, revela su carácter patriarcal, sexista, racista y colonialista. En contra de eso la Marcha organiza las mujeres y cada vez más es reconocida como interlocutora importante por los demás movimientos sociales así como por gobiernos y organizaciones multilaterales, que no la pueden desconocer.


Miriam Nobre ha destacado algunos puntos claves del contexto actual, que las delegadas tendrán que llevar en cuenta en sus reflexiones:


-La crisis económica –financiera ocurrida a partir de Estados Unidos, que ha mostrado que el mercado no es ni transparente ni eficiente; y ha mostrado también que los gobiernos consideran que es ético que los Estados intervengan para salvar al mercado financiero, pero no piensan lo mismo cuando si trata de invertir en políticas sociales; las ganancias siguen privatizadas, y las pérdidas, socializadas.


-Las políticas internacionales de inmigración selectiva, en las cuales las personas no valen lo mismo; los capitales pueden entrar y salir de donde quieran, pero no las personas. Vivimos en un orden policial, y las mujeres inmigrantes son las más perjudicadas, porque su trabajo en los servicios personales es utilizado en las peores condiciones, sin derechos iguales a los de las personas de los países. Las que se organizan, son penalizadas, sufren persecuciones, y hasta son muertas, como son los casos recientes de la compañera Marina, de Ruta Pacifica, de Colombia, y tantas otras.


-La Marcha está en muchos lugares y países, pero aún son muy pocas las mujeres organizadas, y hay muchos retos. La Marcha no es solo una campaña, que se organiza de 5 en 5 años, sino que es un movimiento que quiere la autonomía de las mujeres y que sus puntos de vista estén presentes en las luchas de todos los movimientos populares.


El Encuentro sigue desde hoy hasta el lunes (20/10), con la discusión de los cuatro ejes temáticos de la Marcha (violencia hacia las mujeres, el trabajo de las mujeres, la paz y la desmilitarización, y el acceso a los bienes comunes). Los objetivos principales del encuentro son: la definición de las prioridades organizacionales en las regiones, para los próximos años, bien como el formato y contenidos de la próxima acción internacional de la Marcha en 2010. En el fin de semana, ocurrirán varias actividades públicas en la ciudad de Vigo, como el Foro de Soberanía Alimentar, una Feria de Economía Solidaria, encuentros de jóvenes feministas, entre otras.